Bordeaux inaugure la plus grande centrale solaire d’Europe en milieu urbain

Temps de lecture : 4 min

La plus grande centrale solaire en milieu urbain d’Europe vient d’être inaugurée à Bordeaux début mai. Situé avenue de Labarde, dans le quartier de Bordeaux Lac, ce parc photovoltaïque, qui s’étend sur 60 hectares, prévoit de produire par an l’équivalent de la consommation d’électricité de 70 000 habitants. De quoi proposer une énergie locale et propre à ses habitants.

Un terrain réhabilité

En tout, la centrale solaire disposera de 135 000 panneaux solaires répartis sur les 60 hectares et raccordés au site par quelques 40 km de câbles. Ensemble, ils cumulent une puissance de 59 MW, l’équivalent de la consommation annuelle hors chauffage de 70 000 personnes, et permettent d’éviter le rejet de 3 000 tonnes de CO2 par an. Les panneaux se chargeront de convertir l’énergie lumineuse en électricité , qui sera ensuite injectée sur le réseau local et diffusée auprès des lieux de consommation sans passer par des moyens de stockage. Cette redistribution directe comporte néanmoins quelques inconvénients, notamment dus à l’intermittence de l’énergie solaire. En effet, la production dépend de la luminosité qui est variable tout au long de l’année, et sera donc plus importante en été qu’en hiver. 

Pour le choix des panneaux solaires, JPee s’est tournée vers First Solar, un fournisseur américain qui propose des prix plutôt attractifs, sachant que les panneaux solaires représentent 40 à 45% de l’investissement dédié à la centrale. Mais l’entreprise dispose également du meilleur bilan carbone du marché avec son module photovoltaïque Series 6, qui offre une empreinte carbone jusqu’à six fois inférieure à celle des panneaux photovoltaïques en silicium cristallin.

// À (re)lire : Le Vaucluse inaugure la première centrale solaire flottante d’Europe

Une énergie locale

En tout, la centrale solaire disposera de 135 000 panneaux solaires répartis sur les 60 hectares et raccordés au site par quelques 40 km de câbles. Ensemble, ils cumulent une puissance de 59 MW, l’équivalent de la consommation annuelle hors chauffage de 70 000 personnes, et permettent d’éviter le rejet de 3 000 tonnes de CO2 par an. Les panneaux se chargeront de convertir l’énergie lumineuse en électricité , qui sera ensuite injectée sur le réseau local et diffusée auprès des lieux de consommation sans passer par des moyens de stockage. Cette redistribution directe comporte néanmoins quelques inconvénients, notamment dus à l’intermittence de l’énergie solaire. En effet, la production dépend de la luminosité qui est variable tout au long de l’année, et sera donc plus importante en été qu’en hiver. 

Pour le choix des panneaux solaires, JPee s’est tournée vers First Solar, un fournisseur américain qui propose des prix plutôt attractifs, sachant que les panneaux solaires représentent 40 à 45% de l’investissement dédié à la centrale. Mais l’entreprise dispose également du meilleur bilan carbone du marché avec son module photovoltaïque Series 6, qui offre une empreinte carbone jusqu’à six fois inférieure à celle des panneaux photovoltaïques en silicium cristallin.

// À (re)lire : Le Vaucluse inaugure la première centrale solaire flottante d’Europe

Un développement national

Fort de son expérience et de ce projet bordelais, JPee ambitionne de doubler sa puissance installée dans les trois prochaines années à l’échelle nationale. Un développement qui passe par le choix de territoires stratégiques, dont celui bordelais fait partie. Ainsi, deux centrales supplémentaires seront mises en service dans la région d’ici la fin de l’année 2022. 

La première, la centrale solaire d’Arboudeau, à Blanquefort, située sur une ancienne gravière de la commune, produira jusqu’à 17 500 MWh/an, soit l’équivalent des besoins annuels en électricité de près de 16 000 habitants. La seconde, la centrale solaire de Bourgailh, située sur une ancienne décharge de la commune de Pessac, devrait quant à elle atteindre 6 250 MWh/an, soit l’équivalent des besoins électriques de 5 700 personnes chaque année. En tout, ces deux centrales devraient permettre d’éviter le rejet de 940 tonnes de CO2 par an.

// À (re)lire : Beem Energy : La start-up qui veut booster l’autoconsommation d’énergie solaire !

Les projets de centrale solaire se multiplient sur des terrains inexploités en France, permettant ainsi d’augmenter la puissance du parc solaire français. Une nécessité selon le rapport RTE « Futurs énergétiques » publié en octobre 2021, qui rappelle l’importance de mix électriques pour réduire notre dépendance aux hydrocarbures et ainsi atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050.

Prêt.e à rejoindre la Ruche ?
Cliquez-ici

 

Crédit photo en-tête de page : © Iberdrola