Myral accélère sa démarche environnementale
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Après plus de 10 ans de travail, la société Myral, spécialisée dans l’isolation thermique par l’extérieur (ITE), s’est engagée dans une décarbonation massive. Soucieuse des préoccupations environnementales qui touchent le secteur du bâtiment et les solutions d’isolation, la société s’est fixé le pari ambitieux de réduire de 60% l’impact carbone de ses produits d’ici 2024. Entre engagements et mise en place d’actions, la révolution environnementale de Myral est lancée.
Vers une décarbonation massive
Depuis son lancement en 1987, Myral intègre les préoccupations environnementales dans ses solutions d’isolation thermique par l’extérieur (ITE). Avec des panneaux innovants, durables et fabriqués en France, Myral propose des solutions moins énergivores permettant une réduction des factures énergétiques et par conséquent une baisse de consommation de CO2 des bâtiments. Mais avec la signature de l’Accord de Paris, et la mise en place récente de la RE2020, la société souhaite aller plus loin dans sa démarche.
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Pour définir ses axes de travail, la société a décidé de réaliser une étude globale permettant de connaître l’impact précis de leur solution sur l’environnement. Contrairement aux idées reçues, les résultats ont montré que l’aluminium, pourtant composé à 66% de matière recyclée, est responsable d’environ 70% des émissions. Forte de ce constat, la société à décidé de définir un plan d’action 2022-2024 avec pour objectif une décarbonation massive structurée en 4 axes :
- Le réemploi et le recyclage des déchets
La société a fait le choix de réduire ses déchets de chantier, de production et déchets de fin de vie (Qu’est ce que c’est ?), puis de réemployer les éléments encore utilisables, ainsi que de recycler le reste. En 2022, elle lançait son projet Repan visant à collecter les déchets de production obtenus à la suite à des défauts de laquage ou d’emboîtement ainsi qu’à les réemployer comme isolant complémentaire. Un processus d’économie circulaire qui doit permettre à la société de réduire de 4% le CO2 émis.
- L’écoconception via l’augmentation de la part de matières premières recyclées (Alu et PVC)
La fabrication des matières premières étant l’une des activités les plus génératrice de carbone, la société a choisi d’augmenter son recours à de l’aluminium et du PVC d’origine recyclée au sein de ses produits. L’idée étant de passer de panneaux composés actuellement de 66% à 100% d’aluminium recyclé et 10% à 50% en PVC recyclé d’ici 2024. Concernant la mousse isolante PIR, une variante du polyuréthane, l’objectif est d’utilisé 15% de matière recyclée, soit 4 fois plus qu’en 2022. La mise en place de cette écoconception généralisée permettrait à leur solution d’atteindre une réduction d’environ 33% de CO2.
- L’Intégration d’un isolant complémentaire éco-conçu ou biosourcé
Ce point est l’un des axes les plus importants de la société pour réduire son impact carbone de 48% à 63%. Pour proposer des solutions flexibles et adaptables en fonction des besoins des clients, la société à fait le choix de retenir trois familles d’isolants compatibles :
- Les isolants neufs (de type PIR, Mousse résolique),
- Les isolants réemployés (Repan), sans stockage de CO2 biogénique (le carbone fixé par la plante suite à la photosynthèse à partir du CO2 de l’air),
- Les isolants Bio sourcés, bas carbone avec stockage de CO2 biogénique.
La transition écologique des matériaux dans le secteur du bâtiment s’est nettement accélérée ces dernières années. Avec ce nouveau plan, Myral rejoint les acteurs du bâtiment dans la mise en place de solutions plus axées sur l’environnement.
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Crédit photo : Laboratoire fédéral pour la science et la technologie des matériaux (EMPA)