Bee, parrain d’Un Toit Pour Les Abeilles 

Chez Bee Engineering, l’abeille occupe une place centrale. Que ce soit dans notre identité, dans notre culture d’entreprise, notre vision, notre communication…  Justement : comme vous le savez peut-être déjà, Bee Engineering est partenaire d’Un Toit Pour Les Abeilles depuis plusieurs années. 

Ce réseau d’apiculteurs est lui-aussi engagé dans la protection des abeilles. Depuis plus de 10 ans, plus de 50 apiculteurs s’engagent et militent en faveur d’une apiculture artisanale et locale. Un Toit Pour Les Abeilles propose notamment des parrainages de ruches, à destination des particuliers comme des professionnels.

Objectif : sensibiliser un maximum de personnes à la disparition inquiétante des abeilles, et faire bouger les choses en préservant ces insectes pourtant vitaux pour l’écosystème.

À l’heure actuelle, avec un parrainage de cinq ruches soit près de 200 000 abeilles, Bee Engineering s’investit dans ce projet qui nous tient à coeur. 

En période de confinement, c’est le moment ou jamais de s’intéresser davantage à la faune et à la flore française, à son fonctionnement sans oublier les conséquences du Covid-19 sur celles-ci.

On fait le point pour vous dans notre article de la semaine.

 

 

Le Coronavirus améliore (malgré lui) la qualité de l’air 

 

C’est l’un des rares effets positifs de la pandémie de coronavirus que subit actuellement la planète.

Les mesures de confinement dans de nombreux pays, la baisse voire l’arrêt massifs des activités humaines et industrielles voient la nature reprendre peu à peu ses droits. 

Résultat : en France, on constate une nette amélioration de la qualité de l’air. C’est notamment le cas dans la capitale, où l’air est très pollué habituellement.

Selon un premier bilan d’Airparif, en comparaison aux mois de mars des années précédentes, l’amélioration de la qualité de l’air atteint 20 à 30%. On constate une baisse des émissions de plus de 60% pour les oxydes d’azote. 

Airparif précise : « Autre bonne nouvelle, cette baisse des polluants de l’air s’accompagne d’une baisse du dioxyde de carbone (CO2), gaz à effet de serre », responsable du réchauffement climatique.

Des chiffres impressionnants obtenus en « seulement » quelques semaines. Ils montrent que la planète respire un peu à nouveau, donnant un regain de vie à la faune et la flore. 

Sur internet et sur les réseaux sociaux, nous sommes témoins de scènes surréalistes. C’est le cas des eaux de plus en plus transparentes : dans les calanques de Marseille, dans les canaux de Venise et dans de nombreux autres cours d’eau.

A ces images d’un environnement en pleine renaissance s’ajoute une faune qui avait déserté ces endroits depuis longtemps. C’est le cas des dauphins, à Venise notamment. Les animaux sauvages réapparaissent dans les agglomérations urbaines. 

Encouragée par l’arrivée du printemps, la flore reprend elle aussi un second souffle, ce qui offre une floraison exceptionnelle pour les insectes et leur survie. 

 

À(re)lire : Un Toit Pour Les Abeilles : chez Bee, l’abeille n’est pas seulement sur le logo ! 

 

 

Le printemps, un moment charnière pour les apiculteurs 

 

Le printemps est arrivé, et avec lui une nouvelle saison d’apiculture !

Les températures commencent à monter. C’est le moment pour les abeilles de commencer leur travail de pollinisation, pour leur ruche et notre environnement. 

Avec les premières floraisons, les abeilles se préparent sur la planche d’envol, prêtes à chercher le nectar et le pollen. De son côté, la reine assure une nouvelle génération avec une ponte pouvant atteindre jusqu’à 2 000 oeufs par jour. 

C’est là qu’intervient la pandémie actuelle de Covid-19, qui impacte de nombreux secteurs d’activité, y compris les secteurs agricole et apicole. Or ceux-ci ne peuvent cesser leur activité.

Pour aider les abeilles qui sortent de leur hivernage, les apiculteurs doivent en effet être en mesure de préparer les ruches et de les soigner. Ils doivent donc se rendre directement à leurs ruchers,  malgré les règles de confinement. 

Des gestes nécessaires et obligatoires pour la pérennisation des ruchers, qui, par chance, sont souvent en périphérie des villes. Ils se situent donc loin des foules et de potentiels contacts humains risqués pour les apiculteurs. 

Pour l’apiculteur, le mois d’avril est un mois charnière. Il doit gérer les essaimages, départs des abeilles de la ruche lorsque celle-ci est trop pleine. Objectif : créer une nouvelle colonie.

Pour préparer cette étape, l’apiculteur a deux solutions :

  • Si la colonie est en pleine santé et que sa reine est encore jeune, il peut opter pour une hausse sur la ruche. Elle permettra aux abeilles d’être moins tassées entre elles, ce qui favorise leur envie de rester dans cette colonie.
  • En revanche, si la reine est vieillissante, l’apiculteur peut alors décider de provoquer l’essaimage d’une partie de la ruche. Pour cela, il divise la colonie en deux groupes dans deux ruches distinctes. La colonie sans reine travaillera à en élever plusieurs, jusqu’à ce que la plus forte et la plus résistante devienne à son tour la reine de cette nouvelle colonie.

 

 

Avant de réaliser des hausses, ou de séparer les colonies, l’apiculteur devra s’assurer qu’elles sont saines et qu’elles ne sont pas attaquées par le varroa. Il s’agit d’une espèce d’acarien parasite de l’abeille adulte. Ces contrôles s’effectueront tout au long de la saison. 

L’apiculteur pourra également récupérer des essaims sauvages pour agrandir son cheptel. Pour ce faire, il les récupère lorsque des particuliers veulent se débarrasser de nids, qui ont par exemple envahi leur jardin. Ces essaims sont gorgés de réserves et peu agressifs, contrairement à ce qu’on pourrait croire.

 

 

 

Profitez du confinement pour planter à votre tour 

Ce n’est pas nouveau, la disparition des abeilles et, plus largement, des insectes pollinisateurs s’accélère grandement. Ces insectes sont chassés des champs par les pesticides et autres produits toxiques qui y sont déversés. Ils trouvent paradoxalement des conditions de vie propices en zones urbaines. Ce dérèglement menace de décimer leur espèce. Cela pourrait mener à des conséquences catastrophiques pour la planète. 

Il est nécessaire d’agir à notre échelle. 

Alors pourquoi ne pas profiter de ce confinement exceptionnel, pour participer à la sauvegarde des abeilles et autres insectes ? On peut par exemple planter dans nos jardins ou sur nos balcons des fleurs ou des arbres floraux adaptés. 

Pour les abeilles et les insectes pollinisateurs, il suffit de se doter de sachets de graines pollinifères. Ces graines germeront et produiront par la suite des fleurs mellifères indispensables. 

Ces fleurs permettront aux abeilles de trouver de la nourriture plus facilement, contribuant à leur survie fondamentale à la sauvegarde de la biodiversité. En effet, par la pollinisation les abeilles contribuent grandement à la reproduction de nombreuses espèces végétales : arbres fruitiers, fleurs, légumes… et par conséquent à protéger la chaîne alimentaire et à nourrir de nombreuses espèces. Dont l’Homme !

N’hésitez pas à varier également les variétés florales afin de créer un véritable garde-manger pour tous les insectes. Parmi eux, certains ne peuvent se nourrir ou fabriquer leur nid qu’à partir d’un seul type de fleurs. Ces insectes sont donc dépendants de ces productions. C’est notamment le cas de l’anthocope du pavot, une petite abeille solitaire qui fabrique son nid uniquement à partir de pétales de coquelicot. 

Pour laisser les insectes et les variétés végétales plus lentes se développer, privilégiez une fauche tardive.

Enfin, vous pouvez installer des abris pour les animaux, afin de leur offrir un nid sécurisé et de profiter à votre tour des nombreux avantages de leur présence. Exemple : un potager mieux pollinisé et donc une récolte de fruits et de légumes plus importante !

Si vous n’avez pas tout ce qu’il faut déjà chez vous, sachez que vous pouvez vous procurer des outils nécessaires. Allez dans les grandes surfaces, les magasins alimentaires ou Biocoop lors de vos courses de première nécessité, vous y trouverez aisément quelques bulbes ou matériaux.

Certains magasins de bricolage et de jardinage sont encore ouverts pour la vente en ligne. Ils proposent une livraison à domicile ou disposent d’un système de click and collect. C’est le cas de Leroy Merlin ou de Castorama.

Enfin, toujours en respectant de bonnes règles de sécurité, vous pouvez vous rapprocher de commerçants locaux : horticulteurs ou des fleuristes, qui peinent à écouler leurs stocks de plantes. 

N’hésitez pas à faire un tour sur le site internet untoitpourlesabeilles.fr pour en apprendre plus sur les abeilles et, pourquoi pas, parrainer à votre tour une ruche ! 

 

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Crédit : Un toit pour les Abeilles

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